Le boudin noir et le boudin blanc sont tous deux, des mets hauts en saveurs. Mais ils sont bien différents.Le boudin blanc est une variété de charcuterie à base de viande hachée cuite et entourée d’un boyau assez récente, alors que le boudin noir serait vieux comme le monde et constitué principalement de sang de porc.
Au Moyen-âge, pendant les fêtes de Noël, on servait,une bouillie toujours
composée de fécule, de mie de pain de graisse, de lait à laquelle on ajoutait
parfois quelques dés de volaille ou de jambon bouillis. C’est au siècle des
Lumières qu’un cuisinier (illuminé ?) et malheureusement resté anonyme eut
l’idée d’entourer cette préparation consistante dans un boyau de porc pour
former une saucisse: le boudin blanc.
Contrairement au boudin blanc, le
boudin noir est une des plus anciennes charcuteries. Fabriqué à base de sang et
de graisse de porc et relevé d’épices et enserré dans un boyau de porc, il
aurait été inventé par Aphhtonite, un cuisinier de la Grèce Antique et serait
même mentionné dans la célèbre Odyssée d’Homère. Servi dans les tavernes médiévales, le boudin
trouverait son origine étymologique soit de l’ancien français « boudine »
qui signifie « gros ventre » ou du radical « bod » se
rapportant à quelque chose d’enflé ! Le boudin noir voyage beaucoup car il
est consommé à divers endroits sur la planète, avec quelques variantes ou
ajouts dans les ingrédients : en Italie, agrémenté de lardons, il se nomme sanguinaccio. Il fait partie du petit déjeuner anglais
mais se déguste plutôt au déjeuner ou au dîner en Belgique, Suisse ou France.
En Amérique latine, il se déguste chaud et s’appelle morcilla, mais on le
retrouve aussi en Russie et en Roumanie.
Il existe encore un autre boudin, c’est
celui que vous dégusterez en écoutant la Légion étrangère.
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