Le
terme patriotisme est lié à la notion de patrie (du latin
« pater » : père) qui désigne généralement un pays dans lequel
les habitants se reconnaissent une unité historique, linguistique et culturelle.
Le patriote exprime un amour et une fierté particuliers pour sa patrie qui
représente pour lui ses racines et qui l’encourage à la servir de son mieux
comme signe de fidélité. Le patriotisme dépasse les clivages sociaux,
politiques ou religieux par exemple pour placer l’unité et l’amour du pays
comme supérieurs à toute autre considération. Le patriote aura ainsi une
attitude protectrice vis-à-vis de tout ce qui symbolise ce creuset commun
(langue, monument, art…etc). Dans des cas extrêmes, le patriotisme peu prendre
des allures presque mystiques amenant le patriote à accepter de risquer sa vie
pour défendre les intérêts de son pays comme ce fut le cas en 1914 et en 1939
dans toute l’Europe.
Aujourd’hui,
en France, le patriotisme de la population se manifeste communément sur le plan
économique par une préférence pour les services et les biens produits sur notre
sol où, au moins, par des entreprises françaises.
Le
terme nationalisme (du latin « natio » : naissance) correspond à
une doctrine politique qui vise à travailler à l’indépendance de la nation
lorsque celle-ci est sous domination étrangère. L’unité historique,
linguistique et culturelle définissant un peuple, le nationalisme est fondé sur
le principe du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Le nationaliste
refuse donc l’assimilation ou l’intégration à un autre peuple. On utilise
souvent aujourd’hui le terme d’indépendantistes comme dans le cas des Corses ou
des Basques.
Dans
le cas d’un pays indépendant et souverain, le nationalisme est une volonté
politique de survaloriser le peuple en dévalorisant parallèlement les autres.
En s’appuyant sur des peurs parfois irraisonnées, on va présenter l’assimilation
ou l’intégration de peuples étrangers comme un poison ou une trahison. Poussé à
l’extrême, ce type de nationalisme peu devenir violent et conquérant comme l’Allemagne
nazie des années 1930 et 1940.
Ainsi
un nationaliste est logiquement patriote, mais un patriote n’est pas forcément
nationaliste.
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