Il s’agit de
deux examens radiologiques que peut vous prescrire votre médecin. S’ils
possèdent des points communs, ils ont aussi de vraies différences qui
motiveront votre médecin dans le choix de l’un ou de l’autre. Découvrons
quelle est la différence entre scanner et IRM.
Bien
venu à bord !
Passer
un scanner ou une IRM, c’est entrer dans un tunnel pour 5 à 10 minutes (scanner) ou 30
minutes (IRM). Pas forcément inconfortable mais plus long, le tube de l'IRM reste exigu et peut poser
de sérieux problèmes aux personnes claustrophobes. Les deux machines acquièrent
des images numériques en coupe de votre corps qui permettent ensuite de
reconstruire une vue générale en deux ou trois dimensions de vos organes. C’est
cette image reconstruite qui est analysée par le radiologue. Les deux systèmes
nécessitent généralement l’injection intraveineuse d’un produit de contraste
qui améliore l’identification de problèmes au niveau des vaisseaux sanguins ou
de tumeurs.
Que
préférez-vous ? Etre irradié ou…
Le
principe du scanner repose sur la propriété des différents tissus à absorber de
manières différentes les rayons X. On évite autant que possible ce type d’exposition
pour les femmes enceintes ou les enfants. Ce système permet toutefois d’obtenir
une excellente précision améliorant la visibilité des structures internes de
dimensions inférieures au millimètre. La présence de métal (plaque, ressort,
etc…) dans le corps ne pose pas de problème. Il est particulièrement performant
sur la matière osseuse.
…mis en résonance ?
Le corps
humain est composé à plus de 60% d’hydrogène. L’IRM exploite la particularité
des noyaux de l’hydrogène d’émettre des signaux détectables lorsqu’ils sont
soumis à un puissant champ magnétique et des ondes de fréquence égale à la
fréquence de rotation du noyau (appelé phénomène de résonance). Ce système
permet de mieux identifier par contraste les tissus de compositions différentes.
Ceci permet une approche à la fois anatomique et fonctionnelle, améliorant
grandement le diagnostique précoce de maladies. Elle est plus performante pour
l’étude des parties molles du corps.
Quelques
inconvénients…
Tout
système, même performant a ses limites. Le scanner, bien que rapide, est une
technique qui soumet le corps à des radiations qu’il est nécessaire de limiter
au maximum. L’IRM, plus lente mais sans danger connu, nécessite d’isoler la
machine et le patient de la pollution des ondes radio environnantes. Elle est
toutefois déconseillée aux porteurs de matériel interne (stimulateur cardiaque,
ressort, clip intra-crânien, etc…).
Evidemment,
le mieux reste de n’avoir besoin ni de l’un, ni de l’autre !
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